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Allegoria
(2021)

Suite incisive de Diaspora et de Liberty, Allegoria referme

le cercle en ancrant puissamment les reconfigurations méticuleuses de Diop dans le moment présent du temps, et nous invite à une réflexion critique sur la justice environnementale, sur l’anthropocentrisme et sur la responsabilité qui nous incombe, collectivement et individuellement, de rendre possible un futur plus viable, plus habitable.

 

Comme dans ses créations précédentes, les réinterprétations spectaculaires de Diop empruntent ostensiblement à différents genres, parmi lesquels la peinture classique, les iconographies religieuses du monde entier, la photographie de studio du milieu du XXe siècle en Afrique occidentale, mais aussi les compositions xylographiques japonaises (ukiyo-e, « images du monde flottant ») de l’époque d’Edo.

 

Ces oeuvres métaphoriques mettent l’accent sur le caractère éphémère de la vie humaine, ainsi qu’il ressort de façon évidente de l’ultime tableau de la série, le saisissant Allegoria 15, qui illustre avec force l’idée de survie collaborative. Auto-façonnage politiquement délibéré, scénographie historique et stylisation esthétique des identités noires diasporiques

et africaines sont ici associés de façon inventive à des

réflexions écologiques et à des inscriptions indigènes.

 

Diop prête son inimitable expressivité à chacune de ses créations, dans lesquelles, plus instamment et magnifiquement que jamais, « l’épiphanie du visage est vivante ».

Renee Mussai

"L’épiphanie du visage : les libérations visuelles d’Omar Victor Diop"

A compelling sequel to “Diaspora” and “Liberty,” “Allegoria”

brings the series full circle, firmly anchoring Diop’s meticulously crafted reconfigurations in this present moment of time, inviting us to think critically about environmental justice, anthropocentricism, and our collective and individual responsibilities in securing more viable, liveable futures.

 

As in previous works, Diop’s dramatic renditions borrow openly from different genres that include classical painting, universal religious iconography, and mid-century West African photographic studio portraiture, as well as Japanese

ukiyo-e woodblock compositions from the Edo period—“pictures of the floating world.” These metaphorical works emphasize the transitory nature of human life, as evident in the series’ closing composition—the striking Allegoria 15, which powerfully illustrates ideas of collaborative survival.

 

Here, the cultural politics of self-fashioning, the recasting of histories, and the aesthetic styling of Black diasporic/African identities are creatively coupled with ecological reflections and indigenous inscriptions. Diop lends his uniquely expressive countenance to each of his creations, where, once again, as ever, insistently, exquisitely, “the epiphany of the

face is alive.”

Renée Mussai

The Epiphany of the Face:

Omar Victor Diop’s Visual Liberations

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